samedi 21 mai 2011

le barbier de Seville

extrait du Barbier de Séville écrit en 1775 par Beaumarchais


D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo murmure et file et sème en courant le trait empoisonné
Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse à l'oreille adroitement.
Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine et de bouche en bouche, il va le diable.
Puis tout à coup on ne sait comment vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir a vue d'oeil. Elle s'élance, étend son vol, tourbillone, enveloppe, arrache, entrave et tonne et devient grâce au ciel un cri général, un crescendo public, un chaos universel de haine et de proscription.
Qui diable y résisterait ?

1 commentaire:

Christiane a dit…

bien vrai lola cri cri