dimanche 23 juin 2019

Nils Tavernier

Voici 25 ans , je rencontrai Nils Tavernier par l'intermediaire d'une volontaire proche de lui 

Dans l'avion qui m'emmenait de Paris à Hong Kong, j'ai regardé un film, tres beau d'ailleurs Facteur Cheval du realisateur Nils Tavernier.
A la fin du film, je me suis souvenu de notre rencontre et pensé " je voudrais bien le revoir ".

Peu de jours apres, je recevais une invitation de l'ambassade et du service culturel pour une projection du film Facteur Cheval en presence de son realisateur.

Hasard ?  je me mets en lien avec Monsieur l'Ambassadeur qui organise une visite de Nils Tavernier  à la fondation mardi dernier à mon retour de province.

Apres 25 ans, il a fait beaucoup de chemin Nils...realisateur reputé, sensible aux plus pauvres, surtout à l'enfant handicapé.

Accompagné de Jean Jacques Forte, responsable du service culturel de l'ambassade de France, nous avons visité avec Fanny, volontaire, quelques programmes de la fondation, mais surtout partage souvenirs, idees, realites...pour peut etre un jour... travailler ensemble

samedi 22 juin 2019

pauvres et pauvres

Nous travaillons avec des entreprises locales. Elles nous permettent de donner des formations voire du travail à nos jeunes qui se preparent à quitter la fondation Virlanie pour une vie autonome et souvent familiale..

 Ces entreprises sont ouvertes et participatives à accueillir des jeunes en etat de pauvrete pour les former et eventuellement leur donner un futur.
 Mais peut on comparer un jeune qui vient des bidonvilles, pauvre mais avec une famille qui l'a aimé avec un jeune de la fondation avec un passé tres chaotique ( violences, abus sexuels, blessures, malnutrition, rejete, sans amour... etc...) ?  meme si dans la fondation, nous donnons tout l'amour que nous pouvons aux enfants que nous accueillons.
Nous pouvons actuellement constater que la majorité de nos jeunes ont des difficultes meme avec des entreprises bienveillantes à rester dans leur travail.
Malgre leur bonne volonté et leur promesse, ils quittent le travail car ils sont instables, ils n'arrivent pas, ils ne font pas confiance à leurs capacites...un premier echec qui s'enchaine avec un autre etc...retour à la case depart ou presque....il faut beaucoup de patience.
 Il est difficile de faire comprendre à nos partenaires plein de bonne volonté la realité de nos jeunes surtout qu'ils voient que d'autres jeunes qui viennent des bidonvilles sont stables, assidus et deviennent de bons employes ou ouvriers.

 Nous sommes face tout à cet etat de fait..l'avenir de ces jeunes qui n'arrivent pas à faire leur resilience..en fait ils sont des handicapes de la vie.
 C'est un nouveau challenge pour la fondation Virlanie : permettre à chaque jeune avec sa realité propre d'avoir un futur