"les riches ne nous aiment pas, ils nous excluent, nous rejettent ".
Mila que je connais depuis plusieurs annees est en colere. Comme des milliers d'autres philippins, elle se retrouve à la rue avec sa famille, avec quelques bagages. Les demolitions des bidonvilles continuent voire s'accelerent. Les pauvres n'ont plus leur place dans Manille. Ils occupent des terrains constructibles et font baisser la valeur de l'immobilier.
Il y a aussi inflation dans le prix des "logements" pour les pauvres. Toutes ces personnes à la rue recherchent une nouveau toit pour se protéger. Avec des salaires minimes comment passer d'une location de 30 à 50 euros par mois à 100 euros surtout qu'il faut payer en plus un mois d'avance ce qui fait pour le premier mois 200 euros. En plus ces lieux sont souvent sordides, sans hygiene, mais il faut bien se loger
Une fois de plus les droits des plus pauvres sont bafoués, mais qui s'en soucie....Le profit, toujours le profit...
Ces derniers jours une dizaine de familles sont venues me rencontrer. Avec les quelques moyens que j'ai en ma possession, j'essaye de les aider pour les cautions pour qu'elles puissent se reinstaller. Evidemment ce n'est que pour quelques familles.
Nous retrouvons de plus en plus de familles dans les rues, mais elles sont chassées. La rue n'est vraiment un univers epanouissant surtout pour les enfants.
Nous continuons notre combat....merci pour votre soutien.
1 commentaire:
lors de mon sejour a virlanie, je me suis fait des amis dans un squatt qui se situe au coin de mola street et de primo de rivera street, j'aimerai bien les revoir... ça devient grave de voir ces expulsions sans conscience, une dictature renaissante ?
Enregistrer un commentaire