Depuis ces dernières années, je rencontre de nombreux professionnels de l'humanitaire. Aujourd'hui, des universités, écoles spécialisées forment aux métiers de l'humanitaire.
Travailler dans l'humanitaire devient une profession. De grosses agences existent dirigées par des professionnels. Les programmes existent que par d'importants financements souvent publics avec la question de la pérennité.
Il n'est toujours pas facile d'équilibrer cette notion de cœur et de raison.
Pour ma part, j'ai toujours eu tendance à mettre en place de nouveaux programmes à partir de rencontres dans les rues, le RAC, les bars etc... Quelques exemples :
Rencontre de John-john au RAC. Il y était frappé par les autres enfants. Il ne se défendait pas car il est autiste. Ce jour là j'ai compris qu'il fallait prendre en charge ces enfants handicapés mentaux qui sont les plus pauvres des plus pauvres. Aujourd'hui 3 maisons accueillent ces enfants.
Un jour, j'ai rencontré un soir lors d'une tournée dans les rues une mere avec son bébé. Elle le nourrissait au solvant. Je repassais quelques jours plus tard...son bebe était mort. Nous avons cree une maison pour les meres et leurs bebes pour tenter d' eviter ces drames.
Toutes les maisons de la fondation ont débuté sur ces rencontres et sur le fait qu'il fallait avoir une reponse concrete et immediate. Il y allait de la vie des enfants.
Pourrait-on encore travailler de cette façon aujourd'hui ?
A suivre
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