Tous derriere nos masques...
le point le plus important aujourd'hui de notre actualité est que la solidarité soit à la fois requise et impossible, mais qu'elle doit s'exprimer comme absence de solidarité. Ainsi, c'est paradoxalement en ne rendant pas visite à une personne agee qu'on lui temoignerait sa sollicitude...la solidarité consisterait à rompre le lien de la solidarité.
la solidarité commanderait l'abandon..laissez ses proches seuls , ses parents , ses amis, ses voisins par peur de les contaminer est l'injonction inouie que nous murmure cette pandemie...
la solidarite commande donc qu'on s'abtienne....Voudrions nous etre amicaux ? Il nous faudra à l'approche de l'ami retrouvé nous reculer d'um metre... Nous avons à accepter de l'essence de la solidarité de se faire non - solidarité et que la non solidarité soit la manifestation la plus adequate de la solidarité...Renversement epouvantable.
Nous sommes aussi confrontes à une distanciation affective... peut on par exemple riaquer la vie biologique pour sauver la vie psychologique ?
Mais il n'empeche il faut semble - t-il que nos proches s'eloignent de nous pour qu'ils nous restent proches...pire..il faut que nous nous eloignons d'eux pour leur rester proches .
Ce vertige dialectique noie, abime, destructure notre conscience morale...
qui peut supporter cet etat de fait ? et jusquà quand ?
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